Décisions prises par le Gouvernement
Finalisation de la mise en place du projet Polycom WEP 2030 : crédit supplémentaire soumis au Parlement
Un message est transmis au Parlement pour un crédit supplémentaire d’un montant de 950'000 francs visant à couvrir les charges à venir pour la finalisation du projet Polycom WEP 2030. Des décalages d’échéanciers sur ce projet expliquent cette situation.
En 2023, le projet Polycom WEP 2030 a commencé dans le Canton du Jura afin de permettre, d’un point de vue technique, d’adapter l’infrastructure existante du réseau pour que les communications soient totalement en IP. Le projet est piloté par la Confédération et réalisé sur l’ensemble du territoire suisse, en simultané, ce qui rend le calendrier du projet difficile à établir et à maintenir dans les délais. Ce réseau de communication est important étant donné qu’il sert principalement pour les appels d’urgence et est utilisé par plusieurs entités, dont l’hôpital du Jura et l’Etablissement cantonal d’assurance.
A la suite de divers décalages et retards au niveau suisse, la partie du projet sur le territoire jurassien a donc également subi des décalages. Le projet qui devait initialement se terminer en 2024 est continué en 2025. A l’élaboration du budget cantonal 2025, le report n’était pas encore transmis par la Confédération. Le crédit supplémentaire permet de régulariser ce report en passant les prestations 2024 non réalisées sur le budget 2025
Communications de l'Administration cantonale
Démarchage téléphonique abusif concernant les subsides pour l’assurance-maladie
Des citoyennes et des citoyens jurassiens sont contactés actuellement par téléphone par une entreprise privée qui leur propose de les aider à remplir leurs demandes de subsides pour les caisses maladie grâce à un rendez-vous à domicile. Il est important de préciser que cette entreprise n’a aucun lien avec l’Etat et ne le représente donc pas. La teneur des appels téléphoniques passés par l’entreprise, de même que leur site Internet, peut toutefois porter à confusion. L’établissement cantonal des assurances sociales (ECAS) ne se déplace pas chez les bénéficiaires, il communique avec eux uniquement sur demandes et ne fait pas de démarchage.
Les personnes qui estiment avoir été victimes d’une infraction pénale du fait des agissements de cette entreprise peuvent, en tous temps, s’adresser à la Police cantonale.